Chers internautes, C’est avec un immense plaisir que nous vous accueillons sur la toute première plateforme numérique de la Ville de Kribi, un site Internet qui, nous l’espérons, saura répondre aux nombreuses et pressantes attentes des populations. Reflet des atouts et du dynamisme de notre Ville, cette plateforme est le fruit de plusieurs mois de collaboration active entre l’Exécutif Communautaire, la Cellule de la Communication de la Communauté Urbaine et les différents autres services de la Municipalité. C’est donc avec une certaine fierté que nous vous proposons aujourd’hui un site Internet innovant et ergonomique, conçu pour faciliter vos démarches administratives et vous offrir une source d’informations riches et variées sur l’actualité de Kribi « ville intelligente ».
La ville de Kribi, Chef-lieu du département de l’Océan dans la Région du SudCameroun. Elle regroupe les Arrondissements de Kribi 1er et 2ème. Elle est une Collectivité Territoriale Décentralisée créée par Décret Présidentiel N° 2008/024 du 18 Janvier 2008 avec pour mission principale de promouvoir le développement local, améliorer le cadre et les conditions de vie des populations.
Station balnéaire située à l’embouchure du fleuve Kienké, chef-lieu du Département de l’Océan depuis le 20 octobre 1961, et couramment considérée comme la capitale économique de la Région du Sud, la Ville de Kribi est caractérisée par des activités commerciales et portuaires depuis sa création.
Ses premiers contacts avec les explorateurs portugais remontent au XVe siècle, tandis que son urbanisation ne commence véritablement que vers 1890 avec l’installation des soldats allemands, ainsi que l’arrivée des missionnaires pallotins.
Après avoir subi les affres de la 1ère Guerre Mondiale, elle se retrouve sous administration française entre 1916 et 1960, période au cours de laquelle de grandes plantations de cultures agricoles ont été mises en place.
La Municipalité, quant à elle, fut d’abord appelée Commune Mixte de Kribi (1950 – 1958), puis Commune de Plein Exercice (1958 – 1974); ensuite, la Commune Urbaine de Kribi (1974 – 2007), qui céda enfin la place à la Communauté Urbaine de Kribi (depuis 2008). Créée à la faveur de l’adoption du décret N° 2008/024 du 17 Janvier 2008, elle fut d’abord placée sous l’autorité d’un Délégué du Gouvernement, désormais, elle est administrée par un Maire de Ville
Le site s’appelait à l’origine Massa’a qui signifie en langue Mabi, « nouveau site d’habitation ». C’est le tout premier village fondé par les Mabi au terme de la migration qui les a conduit de la Haute Egypte jusqu’au bord de l’atlantique. C’est à cet endroit qu’on trouve aujourd’hui le centre administratif de la ville appelé commune de Massaka, ce qui est une mauvaise prononciation, la vraie étant Massa’a. Alors pourquoi et comment Massa’a devient Kribi ? En fait, la traite négrière a battu son plein ici. Les négriers en armes à feu sillonnaient cette région en faisant des razzias dans des villages d’ici jusqu’à l’hinterland, au cours desquelles ils capturaient les gens. Ces personnes étaient faites prisonnières et détenues enchainées dans des baraquements construits à Massa’a, là où se trouve l’actuelle résidence du préfet de l’Océan. Elles y restaient en attente d’être transférées dans les bateaux négriers qui mouillaient au large, en partance pour les Amériques. C’est une activité qui sema une énorme désolation ici. Elle prospéra jusqu’en 1848 lorsque fut proclamée l`abolition de l`esclavage. La nouvelle de la fin des captures parcourue toute la région côtière et des navires des flottes guerrières des nations occidentales anciennement négrières sillonnaient désormais la mer, à la recherche de négriers clandestins. Il y en avait au large de Kribi et sur l’embouchure de l’Ogoué au Gabon, l’autre site important de la traite dans la sous-région. Sans doute pour célébrer la fin de ce commerce odieux qui plongea tant de familles dans la désolation, au village Massa’a qui abritait les entrepôts de la traite où étaient emprisonnées les personnes capturées, les populations locales donnèrent le nom de « Ki lè na bi » qui signifie en Mabi : « ne plus capturer » ou « on ne capture plus » (le verbe bi signifie arrêter, attraper, capturer). Par glissement, le terme devint plus tard « kilèbi ». C`est une mauvaise prononciation de ce terme que les européens (Allemands) transformèrent en Kribi. C’est dire à quel point cette ville est enracinée dans son Histoire tragique.
La Ville de Kribi, Carrefour de peuples, Creuset d’opportunités, Pôle industriel et économique émergent.
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